Sélectionner une page

La dernière vague : Charles Biétry présente son livre sur sa fin de vie et la maladie de Charcot

charles bietry

Charles Biétry livre un témoignage poignant sur son combat contre la maladie de Charcot dans « La dernière vague ».

  • Figure emblématique du journalisme sportif français, cet ancien directeur de Canal+ affronte aujourd’hui une maladie neurodégénérative incurable.
  • Son livre publié chez Flammarion en 2025 constitue un plaidoyer pour une loi sur la fin de vie en France.
  • Malgré la perte de sa voix, il communique grâce à l’intelligence artificielle qui reconstitue sa parole.
  • Face à l’absence de législation adaptée, il envisage comme ultime recours le suicide assisté en Suisse.

Le récit d’un homme de caractère face à l’inéluctable… Charles Biétry, cette figure emblématique du journalisme sportif français, nous livre un témoignage bouleversant dans son dernier ouvrage « La dernière vague ». À 81 ans, cet ancien directeur des sports de Canal+ et président du Paris Saint-Germain affronte aujourd’hui son plus grand défi : la maladie de Charcot. Diagnostiquée en août 2022, cette affection neurodégénérative incurable a progressivement privé ce grand communicateur de sa voix, transformant son quotidien en un combat permanent. Malgré cette épreuve terrible, qui ne lui laisse selon ses propres mots que « quelques semaines ou quelques mois à vivre », Charles Biétry confirme une détermination impressionnante. Son livre, paru le 29 janvier 2025 chez Flammarion, résonne comme un plaidoyer poignant pour l’adoption d’une loi sur la fin de vie en France. Lors de sa récente apparition dans l’émission « Sept à Huit » sur TF1, nous avons découvert un homme certes diminué physiquement, mais dont la volonté de fer demeure intacte, s’exprimant grâce à l’intelligence artificielle qui reconstitue sa voix.

L’ultime combat face à la maladie de Charcot

La vie de Charles Biétry a basculé en août 2022 avec le diagnostic sans appel de la maladie de Charcot. Cette pathologie neurodégénérative, également connue sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA), se caractérise par une paralysie progressive des muscles, laissant généralement une espérance de vie de 3 à 5 ans après le diagnostic. Comme pour de nombreux investisseurs avisés habitués à analyser froidement les situations, la nouvelle a été reçue comme un choc brutal. D’un autre côté, la réaction de Charles Biétry illustre parfaitement sa personnalité : plutôt que de capituler, il a choisi d’entrer en guerre contre la maladie.

Les symptômes et l’évolution de la maladie

La progression de la maladie de Charcot chez Charles Biétry s’est manifestée par une paralysie graduelle, affectant d’abord sa mobilité puis sa capacité à parler. Cette perte de la parole représente sans doute l’épreuve la plus cruelle pour cet homme dont la voix a porté les plus grands moments sportifs à la télévision française. La dégradation physique progressive et inexorable constitue une véritable torture pour celui qui a toujours valorisé l’autonomie et la performance. Face à cette situation, il décrit avec une franchise désarmante son ressenti : « Les mots sont dans ma tête et je ne peux pas les faire sortir », une frustration immense pour ce communicant-né.

Aujourd’hui, Charles Biétry suit un traitement non autorisé en France, illustrant sa détermination à visiter toutes les options disponibles, comme le ferait un investisseur cherchant à diversifier stratégiquement son portefeuille face à un risque majeur. Cette approche pragmatique face à l’adversité révèle un homme qui, même dans l’épreuve, continue de chercher les meilleures solutions possibles.

Le recours à l’intelligence artificielle pour communiquer

Pour surmonter la perte de sa voix, Charles Biétry a dû s’adapter et innover, à l’image d’un investisseur qui saisit les nouvelles technologies pour optimiser ses stratégies. Il utilise désormais l’intelligence artificielle pour reconstituer sa voix et continuer à communiquer avec le monde. Lors de son apparition émouvante dans l’émission « Sept à Huit » le 26 janvier, les téléspectateurs ont pu entendre sa parole reconstituée par la technologie, un moment poignant qui a suscité de nombreuses réactions.

Cette solution technologique, bien qu’imparfaite, lui permet de maintenir un lien avec ses proches et de poursuivre son combat public, notamment pour la cause de la fin de vie. La voix artificielle reconstituant ses pensées symbolise parfaitement sa résilience face à l’adversité. Comme il l’explique lui-même, cette technologie est à la fois un soulagement et une source de frustration, car elle ne peut pleinement retranscrire les émotions et les nuances qu’il souhaiterait exprimer.

Le maintien d’une activité physique malgré tout

Malgré l’avancée inexorable de la maladie, Charles Biétry maintient une discipline physique quotidienne impressionnante. Il effectue chaque jour une marche de 200 mètres avec deux cannes anglaises, pratique le vélo d’appartement et suit régulièrement des séances de kinésithérapie. Cette routine rigoureuse témoigne de sa volonté de fer et de son refus de se soumettre à la maladie.

Se déclarant « en guerre » contre la maladie et affirmant « haïr la défaite », Charles Biétry applique à son combat personnel la même détermination qu’il a démontrée tout au long de sa carrière professionnelle. Cette attitude combative rappelle celle d’un investisseur aguerri qui refuse de voir son patrimoine se dégrader et met tout en œuvre pour préserver ce qu’il a construit, même face aux circonstances les plus adverses.

  • Marche quotidienne de 200 mètres avec cannes anglaises
  • Séances régulières de vélo d’appartement
  • Exercices personnalisés avec un kinésithérapeute

Un parcours exceptionnel dans le journalisme sportif

Né à Rennes en 1943, Charles Biétry s’est imposé comme l’une des figures les plus marquantes du paysage médiatique sportif français. Son parcours professionnel illustre parfaitement la trajectoire d’un homme qui, à l’image d’un investisseur avisé, a su saisir les opportunités et bâtir progressivement une carrière d’exception, créant une véritable valeur ajoutée dans son domaine.

De l’AFP à Canal+ : les débuts d’une carrière exceptionnelle

La carrière de Charles Biétry débute à l’Agence France-Presse (AFP), où il se forge une solide réputation de journaliste rigoureux et efficace. Son professionnalisme s’illustre particulièrement lors des Jeux olympiques de Munich en 1972, événement tragiquement marqué par la prise d’otages et l’assassinat d’athlètes israéliens. Premier journaliste à annoncer la mort des otages israéliens, il montre déjà ses qualités exceptionnelles d’informateur et son sens de l’actualité.

Cette capacité à être à la pointe de l’information, comparable à celle d’un investisseur sachant identifier les tendances émergentes avant les autres, lui permet de se distinguer rapidement dans un milieu pourtant très concurrentiel. Son passage à l’AFP constitue le socle solide sur lequel il bâtira sa remarquable carrière, cultivant un réseau professionnel qui s’avérera précieux tout au long de son parcours.

La révolution de la couverture sportive à la télévision française

C’est en 1984 que Charles Biétry rejoint Canal+ comme directeur des sports, poste qu’il occupera pendant plusieurs années. Sous sa direction, la chaîne cryptée métamorphose littéralement la couverture du sport à la télévision française. Il introduit de nouvelles approches dans le traitement de l’information sportive, privilégiant l’analyse approfondie, les commentaires expert et une réalisation innovante.

À l’image d’un investisseur qui diversifie stratégiquement son portefeuille, Charles Biétry multiplie les expériences professionnelles enrichissantes au cours de sa carrière : TF1, France Télévisions, L’Équipe TV et beIN Sports. En 1998, il élargit encore son champ d’action en devenant président du Paris Saint-Germain, avant de prendre, des années plus tard (2012-2014), les fonctions de directeur délégué de beIN Sports.

Cette capacité à évoluer et à s’adapter aux différents environnements professionnels témoigne d’une vision stratégique semblable à celle d’un investisseur sachant ajuster ses positions en fonction des opportunités du marché. Sa contribution majeure à l’évolution du journalisme sportif français reste incontestable, ayant profondément transformé la manière dont le sport est présenté et analysé à la télévision.

Des rencontres marquantes avec les légendes du sport

Au fil de sa carrière exceptionnelle, Charles Biétry a eu l’opportunité de rencontrer et d’interviewer les plus grandes légendes du sport mondial. Ses échanges avec des personnalités comme Pelé ou Mike Tyson ont marqué l’histoire du journalisme sportif français. Son approche directe mais respectueuse lui a permis d’établir une relation de confiance avec ces athlètes d’exception.

Ces rencontres privilégiées, comparables aux opportunités exceptionnelles que peut saisir un investisseur averti, ont enrichi non seulement sa carrière professionnelle mais également sa vision du sport et de la vie. Sa capacité à établir des relations authentiques avec ces champions illustre parfaitement les qualités humaines qui ont fait de Charles Biétry bien plus qu’un simple journaliste sportif.

  1. Directeur des sports de Canal+ (à partir de 1984)
  2. Président du Paris Saint-Germain (1998)
  3. Directeur délégué de beIN Sports (2012-2014)

La dernière vague : un témoignage autobiographique poignant

Publié le 29 janvier 2025 chez Flammarion, « La dernière vague » constitue bien plus qu’une simple autobiographie. Ce livre représente à la fois le témoignage d’une vie exceptionnelle et le cri d’alarme d’un homme confronté à l’approche de sa fin. À travers ses pages, Charles Biétry nous offre un regard lucide sur son parcours professionnel et son combat contre la maladie, avec une franchise et une émotion qui ne peuvent laisser indifférent.

Une autobiographie entre parcours professionnel et combat personnel

Dans ce livre bouleversant, Charles Biétry retrace les moments clés de sa carrière exceptionnelle, nous dévoilant les coulisses du monde médiatique et sportif qu’il a contribué à façonner. Il partage ses souvenirs les plus marquants, de ses débuts à l’AFP jusqu’à ses responsabilités à la tête des rédactions sportives des plus grandes chaînes françaises. Ses anecdotes sur les grands événements sportifs qu’il a couverts constituent un témoignage précieux sur plusieurs décennies d’histoire du sport.

Mais c’est surtout le récit de son combat contre la maladie de Charcot qui donne à cet ouvrage sa dimension profondément humaine. Avec une authenticité rare, il décrit l’annonce du diagnostic en août 2022 et les sentiments de « colère sourde » et d' »injustice » qui l’ont alors submergé. Cette capacité à analyser froidement sa situation tout en exprimant ses émotions les plus intimes rappelle l’attitude d’un investisseur confronté à un bouleversement majeur de ses plans, capable d’ajuster sa stratégie tout en reconnaissant l’impact émotionnel de la situation.

Des réflexions profondes sur la vie et la maladie

Au-delà du simple récit biographique, « La dernière vague » nous offre les méditations d’un homme face à sa propre fin. Charles Biétry y partage des réflexions profondes sur le sens de l’existence, la valeur du temps et l’importance des relations humaines. Sa devise, citée dans le livre, résume parfaitement sa philosophie : « Ce qui compte, ce ne sont pas les années qu’il y a eu dans la vie, c’est la vie qu’il y a eu dans les années. »

Cette approche qualitative du temps rappelle la perspective d’un investisseur expérimenté qui sait que la valeur ne se mesure pas uniquement en quantité mais également en qualité. Son regard lucide sur la fin de vie et sur la dignité humaine soulève des questions essentielles sur notre rapport collectif à la mort et à la souffrance. En abordant ces sujets difficiles avec courage et sincérité, Charles Biétry nous invite à une réflexion profonde sur nos propres choix et priorités.

Un don pour la recherche contre la maladie de Charcot

Dans un geste qui illustre parfaitement sa générosité et son engagement, Charles Biétry a décidé que tous les droits générés par la vente de son livre seraient intégralement reversés à la recherche sur la maladie de Charcot. Cette décision témoigne de sa volonté de transformer son épreuve personnelle en une contribution positive pour les autres malades et les générations futures.

Cette démarche altruiste évoque celle d’un investisseur éclairé qui, au-delà de la simple recherche de profit, cherche à générer un impact social positif à travers ses actions. En soutenant la recherche médicale sur cette maladie encore incurable, Charles Biétry investit dans l’avenir et dans l’espoir d’un traitement efficace qui pourrait soulager la souffrance de nombreuses personnes.

  • Publication chez Flammarion le 29 janvier 2025
  • Tous les droits reversés à la recherche sur la maladie de Charcot
  • Témoignage sur son parcours professionnel et sa lutte contre la maladie

Son plaidoyer pour une loi sur la fin de vie

Au-delà du récit de sa vie et de son combat contre la maladie, « La dernière vague » porte un message politique fort : un plaidoyer passionné pour l’adoption d’une loi sur la fin de vie en France. Face à sa propre finitude, Charles Biétry s’engage avec la même détermination qu’il a montrée tout au long de sa carrière pour défendre le droit de chacun à mourir dans la dignité.

Une critique de l’immobilisme politique

Charles Biétry ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de critiquer l’inaction des parlementaires et du gouvernement concernant la législation sur la fin de vie. Avec la franchise qui le caractérise, il dénonce les retards et les hésitations politiques face à un sujet pourtant crucial pour de nombreux Français en souffrance.

Son appel aux politiques, lancé notamment lors de son passage dans l’émission « Sept à Huit », témoigne de l’urgence de sa situation personnelle mais aussi de sa préoccupation pour tous ceux qui vivent des situations similaires : « J’attends un sursaut de nos gouvernants, qu’ils votent cette loi à l’unanimité et que je puisse attendre la mort tranquillement, sans être un boulet pour les miens ». Cette vision pragmatique de la fin de vie, qui prend en compte à la fois la dignité du mourant et l’impact sur ses proches, rappelle l’approche d’un investisseur soucieux de l’ensemble des conséquences de ses décisions, au-delà du simple résultat immédiat.

Dans sa lettre publiée sur Brut, Charles Biétry a également dénoncé avec force l’immobilisme politique face à la souffrance des malades, soulignant l’absurdité d’une situation où des citoyens français sont contraints de se rendre à l’étranger pour mourir dans la dignité. Cette analyse lucide des failles du système actuel témoigne de sa capacité à identifier les dysfonctionnements et à proposer des solutions concrètes.

Le recours envisagé au suicide assisté en Suisse

Face à l’absence d’une législation adaptée en France, Charles Biétry a pris une décision radicale : programmer un suicide assisté en Suisse comme ultime recours si « les conditions ne sont pas réunies pour une mort douce et à peu près calme » dans son pays. Cette démarche, qu’il qualifie lui-même de solution par défaut, révèle toute l’ampleur du problème actuel.

« Aller se suicider en Suisse n’est pas le rêve de ma fin de vie », confie-t-il avec une poignante sincérité. Cette solution, envisagée non par choix mais par nécessité, illustre parfaitement le dilemme auquel sont confrontés de nombreux malades en phase terminale en France. La perspective d’un voyage à l’étranger pour mourir loin des siens représente pour lui une épreuve supplémentaire qu’il souhaiterait éviter.

Cette démarche proactive face à sa propre fin rappelle l’attitude d’un investisseur prévoyant qui anticipe les scénarios possibles et prépare des solutions alternatives pour faire face à toutes les éventualités. Même dans cette situation extrême, Charles Biétry demeure fidèle à ses principes de rigueur et de pragmatisme.

Un plaidoyer pour la dignité et la liberté de choisir sa fin

Au cœur du combat de Charles Biétry se trouve une conviction profonde : chaque individu devrait pouvoir choisir les conditions de sa fin de vie. Pour lui, une loi adaptée donnerait avant tout « de la sérénité dans la liberté », permettant aux malades en phase terminale d’envisager leurs derniers moments sans la crainte de souffrances insupportables ou d’une perte totale de dignité.

Il exprime l’espoir qu’avec une législation appropriée, les soins palliatifs « feront peut-être l’affaire » dans son cas personnel. Cette ouverture aux différentes options, comparable à la flexibilité d’un investisseur qui évalue plusieurs stratégies possibles, témoigne de sa recherche pragmatique de solutions plutôt que d’une position idéologique figée.

Sa phrase « C’est déjà dur de mourir, mais alors, mal mourir, c’est double peine » résume avec une clarté saisissante l’enjeu fondamental de ce débat. En faisant entendre sa voix sur ce sujet sensible, Charles Biétry contribue à un dialogue national essentiel sur notre rapport collectif à la mort et à la dignité humaine. Son témoignage, empreint à la fois de courage et de vulnérabilité, nous rappelle l’importance de considérer la fin de vie non comme un tabou, mais comme une partie intégrante de notre existence qui mérite attention et respect.

  1. Critique de l’immobilisme des parlementaires et du gouvernement
  2. Solution envisagée d’un suicide assisté en Suisse comme dernier recours
  3. Espoir que les soins palliatifs puissent suffire avec une législation adaptée

À travers son livre « La dernière vague » et ses interventions médiatiques récentes, Charles Biétry nous offre bien plus qu’un simple témoignage sur sa maladie. Il nous propose une réflexion profonde sur la vie, la mort et la dignité humaine. Son combat personnel contre la maladie de Charcot se double d’un engagement citoyen pour une cause qui le dépasse, illustrant parfaitement les valeurs qui ont guidé sa vie professionnelle et personnelle.

Sa détermination face à l’adversité et sa lucidité face à sa propre fin forcent l’admiration et nous invitent à reconsidérer notre propre rapport au temps qui passe. Comme il le dit si bien, ce qui compte vraiment, « ce n’est pas les années qu’il y a eu dans la vie, c’est la vie qu’il y a eu dans les années ». Une leçon de vie précieuse que nous laisse cet homme d’exception, même au seuil de sa propre fin.

Vous serez peut-être aussi intéressé(e) par…

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *